La Vie parisienne de Jacques Offenbach
Jubilatoire, festive et hilarante, La Vie parisienne s’adresse aux spectateurs de tous âges, grâce à sa musique fine et énergique, l’une des plus contrastées et lumineuses jamais écrite par Offenbach et son histoire drôle et tellement actuelle.
Acte I
À la gare de l’Ouest, Raoul de Gardefeu et Robinet sont venus attendre leur commune maîtresse, la galante Métella, qui arrive au bras d’un troisième homme. Le dépit les convainc de laisser la fréquentation du demi-monde pour devenir « amant d’une femme du monde ». En se faisant passer pour un guide du Grand Hôtel, Gardefeu devient opportunément l’accompagnateur d’un couple d’aristocrates suédois, le baron et la baronne de Gondremarck. Il leur promet de découvrir « la ville splendide » où ils sont venus, ainsi qu’un riche Brésilien, pour s’étourdir de plaisirs « danser, sauter, chanter, souper, aimer, crier ».
Acte II
Afin d’entreprendre plus facilement la conquête de la baronne, Gardefeu a installé le couple de suédois dans son appartement en les persuadant qu’il s’agissait d’une annexe du Grand-Hôtel, malheureusement complet. Pour parfaire la supercherie et satisfaire le baron qui veut « s’en fourrer, fourrer jusque-là », Gardefeu doit organiser une « table d’hôte », avec la complicité de la gantière, Gabrielle, du bottier Frick et d’une dizaine de leurs amis déguisés en invités de marque. Le Baron, porteur d’une lettre de recommandation pour Métella, a désiré faire sa connaissance. Elle lui est présentée – mais elle découvre en même temps les intentions de Gardefeu concernant la baronne. Métella, devenue jalouse, décide d’y faire obstacle.
Acte III
Dans le grand salon de l’hôtel particulier de Quimper-Karadec, Bobinet s’apprête à recevoir le Baron de Gondremarck pour une « reproduction exacte d’une soirée dans le grand monde ». Tous les domestiques se sont transformés « en personnages de haute distinction et dames de haute excentricité ». Bobinet est déguisé en amiral suisse, dont malheureusement « l’habit a craqué dans le dos ». La soubrette Pauline, devenue « amirale » doit séduire Gondremarck pendant que Gardefeu courtise sa femme. Une folie totale s’empare des convives entraînés dans une fête étourdissante où le champagne coule à flots.
Acte IV
Le Brésilien, épris de la jolie gantière Gabrielle, a organisé un souper dans un grand restaurant parisien à la mode, où Gondremarck doit de son côté retrouver Métella. Lorsqu’elle arrive, elle lui annonce qu’elle préfère renouer avec son ancien amant Raoul de Gardefeu et qu’elle va le laisser en compagnie d’une mystérieuse amie masquée. A contre cœur, Gondremarck installe l’inconnue dans un cabinet particulier sans se douter qu’il s’agit de sa femme. Quand il s’aperçoit qu’il a été trompé depuis son arrivée à la gare, il entre dans une grande colère et provoque en duel Gardefeu, qu’il a retrouvé avec la joyeuse bande invitée par le Brésilien. Tout le monde finira par se réconcilier et le souper aura lieu comme prévu dans l’euphorie générale et l’exaltation de « la vie parisienne ».
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